lundi 31 mai 2010

Alain Bashung "les mots bleus"




Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de cette magnifique reprise des Mots Bleus par Alain Bashung. A chaque fois que je l'écoute, je ne sais pas pourquoi mais je me sens remuée jusqu'aux tripes ! Cette chanson, initialement interprêtée par Christophe en 1975 fut reprise par Bashung en 1992. Même si j'aimais déjà beaucoup la version originale, je préfère toutefois la reprise. Bashung l'interprête avec authenticité, intensité, émotion, déchirure, y'a un je-ne-sais-quoi qui nous prend de l'intérieur pour nous retourner et nous bouleverser au plus pronfond de nous même.
Difficile de trouver les mots exacts pour définir cette interprêtation d'écorché vif, on se sent emporté, on tourbillonne, on papillonne, on s'écrase, on repart, on se laisse porter, et au final, on se retrouve avec des milliers de sentiments intenses.

Mais foin des mots, je vous laisse à votre tour vous laisser emporter en vous proposant la vidéo ci-dessous. Je vous laisse écouter et déguster ;)

à noter : lors d'une interview, Christophe lui même a dit qu'il préférait la version de Bashung à la sienne.

dimanche 30 mai 2010

Hommage à Gary Coleman



Aujourd'hui, exceptionnellement, je déroge un peu à la règle des Chansons d'amour pour consacrer un hommage à l'acteur Gary Coleman, décédé ce vendredi 28 mai 2010 à l'âge de 42 ans.
Peut être que le nom ne vous dit rien, mais si je vous dis Arnold et Willy, je suis sûre que vous allez tout de suite tilter ;)



Gary Coleman est né à Zion dans l'Illinois. Il est adopté par Edmonia Sue, une infirmière, et W.G. Coleman, conducteur de chariot élévateur.
Enfant, il attire l'attention lors de défilés de mode locaux, et on suggère à ses parents de le faire tourner dans des publicités.

A l'âge de 10 ans, il signe avec T.A.T., la compagnie de production qui crée la série qui va le rendre célèbre. Il incarne Arnold Jackson dans la série télévisée américaine Arnold et Willy (Diff'rent Strokes en VO), diffusée pendant huit saisons, entre 1978 et 1986. Il y joue le rôle du plus jeune des deux frères noirs et pauvres adoptés par un riche veuf new yorkais à la suite de la promesse faite à leur mère qu'il employait comme domestique. Ce sitcom, qui connu un franc succès, est l'un des précurseurs des sitcoms noirs mettant en scène la vie de tous les jours au sein de familles noires, tel que le Cosby Show et plus tard Le Prince de Bel-Air. Sur une chanson de générique sur le thème « Acceptons les différences », cette série humoristique est remplie de bons sentiments.

Au pic de sa carrière, Coleman touche 100.000 dollars par épisode (soit environ 200.000 euros d'aujourd'hui). Mais entre la part prélevée par son agent et ses parents adoptifs, il ne lui reste pas grand chose. En 1989, il poursuit ses parents et obtient un million d'euros, en 1993. Six ans plus tard, il se déclare pourtant en banqueroute personnelle. La faute, selon lui, à une mauvaise gestion de son trust fund quand il était enfant.

Une malédiction frappe les trois jeunes acteurs de la série. Todd Bridges (Willy) sombre dans la drogue et est jugé pour la tentative de meurtre de son dealer –dont il est acquitté. Dana Plato (Kimberly) pose dans Playboy, tourne dans un film érotique et se suicide en 1999 Coleman, lui, se retrouve un temps gardien de parking. Un épisode parodié dans Les Simpsons.

Coleman fait des apparitions comme guest dans quelques séries puis tente une carrière politique en 2003, dans la course au poste de gouverneur de Californie. Pas de quoi renflouer son compte en banque. Il fit notamment comme proposition de diminuer l'impôt sur le revenu et d'augmenter les taxes sur les ventes. Sur 135 candidats, il arriva en 8e place, avec 12 488 votes, soit 0.2% des votes, juste derrière le producteur Larry Flynt. Il déclare alors au New York Times : « Je veux échapper à l'héritage d'Arnold Jackson. Je suis plus que cela. Cela serait bien si le monde pensait à moi comme quelqu'un qui est plus que cela. »

Il a également eu une collaboration avec le catcheur, rappeur et acteur américain John Cena pour le clip de celui-ci intitulé Bad, Bad Man, parodiant la culture télévisée des années 1980.

Le 28 août 2007, il se marie avec Shannon Price, rencontrée en 2006 lors du tournage de la comédie Church Ball, le jour du 22e anniversaire de celle-ci. Leurs relations conjugales tumultueuses font les titres des journaux à sensation et ils sont arrêtés plusieurs fois pour violences conjugales. Le couple termine devant un juge pour divorce (pour sauver leur mariage) dans le cadre d'une émission de télé-réalité.

Gary Coleman était atteint d'une maladie congénitale atteignant les reins, une forme de glomérulosclérose segmentaire et focale (FSGS) entrainant une destruction autoimmune des reins, stoppant précocement sa croissance, avec pour conséquence une taille de 1 mètres 42 et une apparence juvénile. Sa maladie rénale a été diagnostiquée à l'âge de 2 ans et il a reçu deux greffes de reins, l'une à l'âge de 5 ans en 1973 et l'autre en 1984, nécessitant malgré cela des dialyses régulières.

Le 27 mai 2010, il est hospitalisé dans un état critique au centre hospitalier de Utah Valley Regional Medical Center à Provo (Utah) avec une grave blessure à la tête conséquente à une chute, selon le témoignage de son épouse. Inconscient, il a été placé sous assistance respiratoire. Il est décédé dans ce même hôpital le 28 mai 2010 en fin d'après-midi d'une hémorragie cérébrale.

RIP Gary !

Et maintenant, une tite vidéo pour se souvenir :

Vous souvenez vous de sa célèbre réplique "mais qu'est ce que tu me racontes là Willy ?" avec la mimique typique qui allait avec ;)



Et vous, regardiez vous cette série ? fait-elle partie de votre enfance ?

vendredi 28 mai 2010

Dario Moreno "Tout l'amour que j'ai pour toi"



En honneur de mon amie Gabrielle, j'ai le plaisir de vous proposer aujourd'hui un article sur Dario Moreno et son célébrissime "Tout l'amour que j'ai pour toi" (j'en profite d'ailleurs pour vous signaler que si vous souhaitez que je parle de telle ou telle chanson, y'a qu'à demander ^^)

Icône kitsch et inénarrable du music-hall français d’après-guerre, Dario Moreno incarne une figure de fantaisiste exotique. Mine de rien, entre « Coucouroucoucou » et « Chérie je t'aime chérie, je t'adore», le Turco-mexicain a laissé quelques beaux cris de ralliement aux générations futures.

Né le 3 avril 1921 à Aydin (Turquie), d’un père juif turc et d’une mère mexicaine, Davi (dit David) Arugete perd son père quelques mois après sa naissance. Sa mère retourne au Mexique, où l’enfant grandit, tout en conservant la nationalité turque. Sa mère le confie durant quatre ans à un orphelinat, avant de pouvoir à nouveau s’en occuper. Le jeune Davi suit une scolarité brillante et s’embarque ensuite dans des études de droit, qu’il décide de poursuivre dans son pays natal.

Regagnant la Turquie, il suit des études à Izmir, mais l’attrait du spectacle et du monde de la nuit est le plus fort : adorant chanter et faire rire, le jeune homme commence à se produire dans des cabarets de la ville, d’abord pour payer ses études, puis par véritable vocation. Un producteur américain le remarque et l’engage pour une tournée aux Etats-Unis et en Europe. Le chanteur débarque à Paris en 1948 et y enregistre son premier disque. Polyglotte et francophone, Dario Moreno trouve rapidement des emplois de chanteur comique dans des opérettes, auxquelles son exotisme le destine naturellement.

Parisien d'adoption

Il est notamment le partenaire à la scène de Luis Mariano. Pris sous contrat chez Polydor, Dario Moreno devient une vedette en France, où son exotisme rigolard est apprécié du public des années 1950 : l’interprétation de « L’Air du Brésilien » de La Vie Parisienne de Jacques Offenbach lui vaut notamment un beau succès.

Le folklore mexicain étant plus vendeur que l’exotisme proche-oriental, Dario Moreno chante surtout des chansons d’allure sud-américaine, bien qu’il reste attaché à ses racines turques et qu’il y fasse volontiers référence dans des chansons comme « Mustapha » (restée célèbre pour son couplet « Chérie je t’aime, chérie je t’adore, comme la salsa des pomodoros »). Avec des airs comme « Quand elle danse », « Por favor », « Si tu vas à Rio », « Coucouroucoucou » ou « Brigitte Bardot », Dario Moreno s’affirme durant les années 1950-60 comme l’un des fantaisistes les plus appréciés du public français.

Sa rondeur joviale et ses authentiques qualités de chanteur lui garantissent une solide popularité, que n’entame pas une homosexualité notoire et à peine cachée. Dario Moreno est également comédien, et multiplie les rôles plus ou moins importants dans des films de qualité inégale comme Le Salaire de la peur, mais aussi Oh ! Qué mambo, Touchez pas aux blondes ou Tintin et le mystère de la Toison d’or.

Le déclin

Dans les années 1960, les jeunes générations, plutôt sensibles aux vogues rock et yéyé, ne goûtent pas autant que leurs aînés les joyeuses pitreries de Dario Moreno, bien que ces derniers lui conservent leur affection. Très attaché à la Turquie, Dario Moreno prend soin d’y entretenir ses liens et enregistre des chansons en turc ; il souhaite également finir sa vie en Turquie.

Le sort va lui donner satisfaction, hélas plus tôt que prévu : en 1968, Dario Moreno participe à un projet d’importance, avec la comédie musicale L’Homme de la Mancha, où il interprète Sancho Pança, aux côtés de Jacques Brel. Le spectacle est créé à Bruxelles en octobre 1968.
Alors que Dario Moreno doit reprendre son rôle à Paris en décembre, tandis qu’il se trouve en Turquie pour y préparer une tournée, il est frappé par une attaque au moment d’aller reprendre son avion pour la France. Les causes exactes de son décès sont assez mal connues : certains bruits parlent d’un infarctus, d’autres d’une hémorragie cérébrale. Toujours est-il que, sans doute usé par une vie nocturne assez dissolue, Dario Moreno meurt à Istanbul, le premier décembre 1968. Malgré son souhait d’être inhumé à Izmir, c’est finalement à Holon, en Israël, que Dario Moreno trouve sa dernière demeure, emportant avec lui une époque bouffonne et joyeuse du music-hall français

Le titre "Tout l'amour" (que j'ai pour toi) est sorti en 1959. Malgré de nombreuses recherches, je n'ai pas pu retrouver son classement au hit-parade de l'époque, mais nul doute qu'il caracolait en tête ;)

Concernant la vidéo, je n'ai pas réussi à trouver le clip original ou une interprêtation scénique. Je vous mets donc ce petit clip un peu amusant qui n'a rien à voir avec la chanson mais qui a le mérite de diffuser le titre ^^



Dario Moreno - tout l'amour que j'ai pour toi

mercredi 26 mai 2010

Elvis Presley "love me tender"

Pour mon premier article, je souhaitais commencer par une des plus belles chanson d'amour que je connaisse, et surtout, une belle chanson romantique, réhaussée par la belle voix veloutée et sensuelle de son interprête.

Que dire d'Elvis ? Il est le King incontesté du Rock'n'Roll, il a tout inventé, et il a interprêté les plus belles chansons d'amour (en + il était plutôt bel homme, ce qui, vous l'avouerez mesdames et mesdemoiselles, ne gâche rien ^^). Vous trouverez d'ailleurs souvent des chansons du bel Elvis, car son répertoire est tellement riche et complet qu'on ne peut se contenter d'un seul titre.

La chanson "Love me tender" est sortie le 28 septembre 1956. Elle est restée en tête du Billboard américain pendant cinq semaines consécutives en novembre et décembre 1956. Elle a été créée à l'origine comme bande originale du film Le cavalier du crepuscule (en anglais le film s'appelait + logiquement Love Me Tender, quel dommage d'avoir massacré le titre original) dans lequel Elvis tient un des rôles principaux.

à noter que en 2003, "Love me tender" a été classée 437e plus grande chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone ;)